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chesal (mot)
Définition(s)
1. Ce terme désignait le plus souvent l’habitation et le tènement des hommes de condition servile. Après la libération des serfs les seigneurs se réservèrent des droits sur ces tenements. En Suisse romande, dans le milieu urbain des villes neuves ou des faubourgs neufs du Moyen Age, le chesal est une parcelle de terrain rectangulaire allongée, perpendiculaire à la rue, dont la partie donnant sur celle-ci est entièrement bâtie, les maisons voisines se touchant. A la campagne, le chesal est un terrain plus étendu, destiné à la construction d’une maison et de ses annexes rurales et comprend parfois une partie au moins des terres cultivées. C’est aussi la propriété d’un agriculteur. Patois tsèsau, romand chesal, savoyard chosal, « petit groupe de maisons, surtout maisons en ruines dont il ne reste que des pans de murs » (Gros), vieux français chésal, pluriel cheseaulx, ancien français casal, casel, casele, caselle, cazal, chaisel, chasal, chasaul, chasel, chazel, chazeau, chesal, chesau, chesaul, cheseau, chessal, etc., « bourg, château, domaine, ferme, métairie, manoir entouré de terre propre à cultiver », franco-provençal tsaza, tsoza, « ruines, réduit misérable », du bas latin casale, « ferme, métairie ; habitation, cabane ; hameau, bourg, faubourg », casalis, « habitation, demeure ; tenure paysanne, unité d’exploitation rurale, de dimensions modestes ; famille », diminutif latin casella, « petite cabane, petite ferme, maisonnette », du latin casa, « ferme, maison ». 2. Le terme « chesal » peut aussi désigner un terrain destiné à la construction d’une maison, bas latin casal, « place ou l’on peut bâtir des maisons », éventuellement un terrain où a existé une maison et où l’on peut en reconstruire une, bas latin casalaria, casaleria, « emplacement d’une maison », casalenum, « place vague où il a existé, où l’on peut bâtir des maisons », et par synecdoque les ruines d’une maison,